Coup d’État avorté au Bénin: plusieurs victimes, les assaillants toujours recherchés

Le gouvernement béninois a annoncé lundi que plusieurs personnes ont perdu la vie lors d’une tentative de putsch déjouée la veille. À l’issue d’un conseil des ministres exceptionnel, les autorités ont indiqué que de violents échanges de tirs avaient opposé, dimanche, des militaires insurgés à la garde républicaine aux abords de la résidence du président Patrice Talon.
Ces heurts ont causé des morts et des blessés dans les deux camps. Pour éviter une escalade pouvant entraîner l’usage d’armes lourdes, l’État a expliqué avoir eu recours à des frappes ciblées, menées avec l’appui du Nigeria.

Par ailleurs, ce climat tendu au Bénin a été évoqué lors de l’investiture d’Alassane Ouattara en Côte d’Ivoire, organisée 45 jours après sa victoire électorale. À Abidjan, le chef de l’État ivoirien a officiellement débuté son quatrième mandat, devant plusieurs dirigeants africains et représentants étrangers.

En République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi a présenté son discours annuel devant les parlementaires, réunissant députés et sénateurs. Cette intervention était particulièrement attendue, car elle intervient peu de temps après la signature de l’accord de paix de Washington, qui n’a, pour le moment, pas permis d’arrêter les affrontements dans l’Est du pays.

Au Burundi, les autorités ont dénoncé le comportement hostile du Rwanda, accusé d’avoir largué des projectiles sur le territoire burundais, provoquant deux blessés, dont un enfant âgé de douze ans. Selon le ministère des Affaires étrangères, l’incident s’est produit dans la commune de Cibitoke, à la frontière avec le Rwanda et la RDC.